Le Podcast

Direction Villardonnel, à 25 minutes de Carcassonne, dans le département de l’Aude. Dans cette entreprise familiale, on cultive des céréales pour nourrir et élever la centaine de brebis et de porcs gascon, un cheptel adapté au terroir méditerranéen. Les animaux participent ainsi à la vie du sol et à la prévention des incendies en entretenant naturellement les paysages.

En ce mois de décembre, le vent souffle fort et pousse la bruine à l’horizontale du sol. Un temps de cochon et ce n’est rien de le dire. Alice Roy rejoint Charlotte et Marie-Pascale qui sont en train de s’équiper avant d’aller prendre soin de leurs animaux.

Avec Fabien Stark, chargé de recherche sur la conception de systèmes d’élevage innovants dans les territoires pastoraux méditerranéens à l’INRAE.

Ce mois-ci Alice Roy vous emmène à Andillac, dans le Tarn. Entre Toulouse et Albi, ce petit village domine les vignobles de la région. C’est ici que Solène Chartier et son mari Romain, après avoir été restaurateurs à Marseille, ont fait l’acquisition en 2021 d’un grand corps de ferme en briquettes rouges et d’une quinzaine d’hectares de terres en fermage. Solène y développe une activité vieille de plusieurs siècles mais extrêmement novatrice en même temps : le maraîchage en méthode bio-intensive.

Avec Jean-Martin Fortier, fermier, enseignant et auteur du livre « Le jardinier-maraîcher ».

Nous sommes au début de l’automne. Sur ses 45 hectares de terre acquis en 2014, situées à Maillane, dans les bouches du Rhône, Henri de Pazzis cultive différentes variétés de blé, dites paysanne : du Barbu du Roussillon, de la Touzelle de Nîmes, de la Sesette de Provence, du blé meunier d’Apt et du Rouge de Bordeaux. Ces blés apportent des arômes variés au pain qu’il fabrique au fournil Terre et Blé, et leur belle diversité génétique entraîne une résilience de ces cultures face aux changements climatiques.

Avec Isabelle Goldringer, directrice de recherche à l’INRAE en génétique des populations et en agroécologie.

Aujourd’hui, Alice Roy vous emmène en Bretagne, découvrir l’histoire de la transmission de la ferme de Praden Melen dans le Morbihan. Jean-Yves Penn et sa femme ont dédié leurs vies à leurs vaches laitières. La retraite approchant, il a fallu se rendre à l’évidence ? Qu’allait devenir la ferme ? On estime que 200 fermes disparaissent chaque semaine en France faute de repreneurs. À Praden Melen, c’est Audrey et Lauriane ex-travailleuses sociales, qui ont repris le flambeau et mènent le troupeau d’une quarantaine de vaches laitières et les 50 hectares de ferme de main de maître.

Avec François Purseigle, sociologue spécialiste des mondes agricoles.

Le soleil s’est levé il y a peu de temps en ce jour de printemps. À l’arrivée d’Alice dans le verger maraîcher, la symphonie des oiseaux emplit l’air, témoignage vibrant de la riche biodiversité du lieu. Les arbres fruitiers en fleurs se dressent parmi les parcelles où s’entremêlent légumes, groseilliers, framboisiers, cassis…Édouard Stalin et sa femme Louise Deffontaines ont transformé la ferme de la Mare des Rufaux en une véritable oasis de vie, où l’harmonie entre les cultures et la nature est au cœur de leur pratique.

Avec Emmanuel Torquebiau, expert émérite du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et membre du conseil d’administration de l’association française d’agroforesterie.

Dans ce nouvel épisode, Alice se rend en Aveyron, à la ferme du Caussanel, où Sarah Singla dirige seule une exploitation céréalière d’une centaine d’hectares. Sarah est ingénieure agronome ; elle a choisi de ne pas suivre la voie des bureaux et a repris directement les rênes de la ferme familiale, ancrée ici depuis plusieurs générations. Ses champs vallonnés, bordés de haies, s’étendent sur des sols sableux en pente, dominant le lac de Pareloup. Le défi ici : préserver la terre pour éviter qu’elle ne glisse dans l’eau lors des intempéries. Face à l’érosion, son père avait déjà fait un choix audacieux dès 1980 : abandonner le labour.

Avec Sarah Singla, agricultrice sur une ferme céréalière  en Aveyron, et

Jean-Pierre Sarthou, professeur d’agronomie-agroécologie à l’INP-AgroToulouse / UMR CRBE (CNRS).

C’est en Provence, dans le Haut-Var, à Méounes-les-Montrieux, que Lucille Guillermain et Jordan Maury, un couple de trentenaires, ont fondé Les Ruchers du Pont Vieux en 2019. Leur petite maison de pierres entourée de champs de lavande, est nichée au pied d’une colline recouverte de chênes. Juste à côté, un grand bâtiment est en construction : leur future miellerie. Ici, l’élevage est extensif, les abeilles sont nourries avec leur propre miel et soignées de façon  naturelle. Lucille et Jordan ont fait le choix d’une apiculture biologique et respectueuse du cycle naturel des abeilles.  Autre particularité : la transhumance. Le couple déplace les ruches au fil des saisons, parfois à plusieurs heures de route, pour suivre les floraisons, la qualité et la diversité des fleurs pour offrir aux abeilles une alimentation variée et naturelle.
À son arrivée, Alice retrouve Lucille et Jordan en pleine effervescence dans leur atelier, préparant les fumoirs pour aller prélever les reines et organiser les futures colonies.

Ce mois-ci , direction le Tarn, à Cambounet-sur-Sor, entre Toulouse et Albi où Bruno Cabrol a repris la ferme familiale il y a plus d’une vingtaine d’années. Sur ses 170 hectares, il élève une cinquantaine de vaches laitières et à viande, et cultive des céréales pour nourrir son troupeau. Sous le soleil du mois de juin, Alice retrouve Bruno et son frère Cédric au cœur des travaux de la ferme : irrigation des jeunes arbres qui viennent d’être plantés, déplacement des clôtures pour assurer le pâturage des vaches. Ensemble, les deux frères travaillent main dans la main : Cédric se consacre à la recherche et à l’innovation en agroécologie, tandis que Bruno gère les cultures et l’élevage des vaches.