

Une petite récolte, une maturité imparfaite et de la pourriture. Un millésime à oublier.


Une petite récolte, une maturité imparfaite et de la pourriture. Un millésime à oublier.
Régime hydrique
Le temps de cette année n’a pas été propice à la viticulture. Des pluies importantes ont engendré de mauvaises conséquences sur la maturité du raisin. Aucun déficit hydrique n’a pu s’installer à cause des fortes pluies du mois d’août alors que pour se développer idéalement, la vigne a besoin de subir un déficit hydrique progressif durant son cycle végétatif afin de permettre une concentration optimale des raisins.

Cycle de la vigne
Les vendanges ont été extrêmement tardives, conséquence du mauvais temps qui a perduré tout au long de l’année. La récolte de 22 hl/ha a été vendangée sous la pluie. Par conséquent, l’état sanitaire était médiocre.
Le vin titre 13,1°.
Début | Fin | |
Date des vendanges 1951 | 8 septembre | 24 octobre |
Moyenne 1946-2014 | 24 septembre | 8 octobre |
Particularité du millésime
Maturité des raisins et rendement
Rendement (hl/ha) | Moyenne 46 – 14 | |
22,5 | 33,9 |
La dégustation


Le premier nez s’ouvre sur une fraîcheur menthée soutenue par des arômes de fruits rouges encore présents. Après aération, la palette aromatique s’oriente plus vers le tabac blond, le miel, le caramel et la crème aux œufs, avec également des notes de prunes et de pruneaux.
La bouche est grasse et sucrante, la structure tannique continue bien qu’un peu légère est parfaitement ciselée. La finale est assez longue et révèle des arômes de fruit à l’eau-de-vie.
Une petite récolte et une maturité imparfaite font de ce millésime un millésime à oublier.
Après quatre ans d’une climatologie heureuse, la pluie sévit durant toute l’année en 1951. Manquant de maturité, les raisins sont en plus peu nombreux. Comme Cheval Blanc s’interdit de chaptaliser, le vin est pâle et manque de relief.Autant dire que les chances d’en boire sont quasiment nulles, à moins d’être Danois car toute la récolte est achetée par le monopole de ce pays.