Château Cheval Blanc 1957

Château Cheval Blanc

Les conditions climatiques en 1957 ont été correctes.
Cependant, le vignoble ne s’était pas encore remis du gel de 1956. Les ceps de vigne sont repris sur des pampres.
La qualité du vin a été honorable dans ces circonstances exceptionnelles.

Les conditions climatiques en 1957 ont été correctes.
Cependant, le vignoble ne s’était pas encore remis du gel de 1956. Les ceps de vigne sont repris sur des pampres.
La qualité du vin a été honorable dans ces circonstances exceptionnelles.

Conditions climatiques

Conditions climatiques

Températures et précipitations

Les deux premiers mois du cycle végétatif (avril – mai) ont été secs et doux pour le premier puis frais pour le second. Les températures de l’été ont été proches des températures normales. Juin et juillet ont été humides. Le début de la maturation s’est opéré sous un temps sec qui s’est poursuivi jusqu’au mois de septembre avec des précipitations voisines des normales.

1957 : TEMPÉRATURES ET PRÉCIPITATIONS À SAINT-ÉMILION. COMPARAISON AVEC LES VALEURS NORMALES.

Régime hydrique

Comme en témoigne le bilan hydrique, la sécheresse d’août a amené une légère contrainte en eau de la vigne, facteur important pour la production d’un raisin de qualité.

BILAN HYDRIQUE 1957

Cycle de la vigne

Les vendanges ont débuté le 3 octobre. Le rendement a été de seulement 8 hl/ha à cause des conséquences du gel de 1956.
Le degré alcoolique du vin produit est de 11,9°.

Début Fin
Date des vendanges 1957 3 octobre 11 octobre
Moyenne 1946-2014 24 septembre 8 octobre

 

Particularité du millésime

Particularité du millésime

Maturité des raisins et rendement

Rendement    (hl/ha) Moyenne 46 – 14
8,4 33,9

La dégustation

Sur cette bouteille, des arômes végétaux et de légumes cuits se font sentir à l’ouverture. L’évolution est marquée et l’acidité volatile assez élevée. Après aération, la palette aromatique s’oriente vers le pruneau et le fruit à l’eau-de-vie. La bouche est marquée par un certain manque de structure et une acidité assez intense.
Un an après l’épreuve du gel, ce millésime de convalescence est tout de même d’une qualité honorable malgré les circonstances et la très faible récolte. Un vin au délicieux parfum de cannelle. Riche en bouche, il parvient à être tannique et d’une grande douceur en même temps. D’une belle longueur, ses arômes de cassis révèlent des notes iodées.
Les degustations
20/07/2015

Sur cette bouteille, des arômes végétaux et de légumes cuits se font sentir à l’ouverture. L’évolution est marquée et l’acidité volatile assez élevée. Après aération, la palette aromatique s’oriente vers le pruneau et le fruit à l’eau-de-vie.

La bouche est marquée par un certain manque de structure et une acidité assez intense.

15/04/2010

Un an après l’épreuve du gel, ce millésime de convalescence est tout de même d’une qualité honorable malgré les circonstances et la très faible récolte.

Un vin au délicieux parfum de cannelle. Riche en bouche, il parvient à être tannique et d’une grande douceur en même temps. D’une belle longueur, ses arômes de cassis révèlent des notes iodées.