

L’été frais et humide de 1960 a été peu propice à la viticulture. Le vin a été plutôt léger mais agréablement parfumé dans sa jeunesse. Ce millésime n’a pas eu un grand potentiel de garde et est aujourd’hui d’un charme discret qui se fane lentement.


L’été frais et humide de 1960 a été peu propice à la viticulture. Le vin a été plutôt léger mais agréablement parfumé dans sa jeunesse. Ce millésime n’a pas eu un grand potentiel de garde et est aujourd’hui d’un charme discret qui se fane lentement.
Conditions climatiques
Températures et précipitations
Après un mois d’avril modérément chaud et faiblement humide, les températures ont largement dépassé les normales saisonnière pour mai et juin et les précipitations sont proches des normales. Le climat de l’été fut plutôt maussade pour la viticulture avec des températures très fraîches et une pluviométrie élevée, en particulier en août et en septembre.

Régime hydrique
Pour se développer idéalement, la vigne a besoin de subir un déficit hydrique progressif durant son cycle végétatif afin de permettre une concentration optimale des raisins. Les pluies d’août et septembre ont empêché l’installation d’une contrainte hydrique. Les conditions d’alimentation en eau de la vigne sont restées non limitantes tout au long de l’été.

Cycle de la vigne
Les vendanges ont commencé le 2 octobre avec un peu de retard dû au temps maussade. Elles se sont terminées le 15 octobre avec un rendement de seulement 26 hl/ha.
Le degré alcoolique du Cheval Blanc 1960 est de 12,2°.
Début | Fin | |
Date des vendanges 1960 | 2 octobre | 15 octobre |
Moyenne 1946-2014 | 24 septembre | 8 octobre |
Particularité du millésime
Maturité des raisins et rendement
Rendement (hl/ha) | Moyenne 46 – 14 | |
26,0 | 33,9 |
La dégustation


Le nez s’ouvre sur le lait chaud, le cacao et le chocolat en poudre. Très floral et très frais, il offre aussi un nez intense et complexe de fruits rouges accompagné de légères notes menthées et réglissées.
La bouche est très droite et fraîche, portée vers le caramel et le moka. La trame tannique toute en finesse se poursuit jusqu’à une finale plus resserrée et tannique.
Agréable et très apprécié dans les années 1960-1970, ce millésime a aujourd’hui dépassé son apogée à cause d’un faible potentiel de garde.
Malgré des conditions climatiques fraîches et humides défavorables à la production d’un grand vin, ce millésime, quoique léger, a été aromatique et agréable dans sa jeunesse.
Si le terroir de Cheval Blanc reste présent dans la texture, son évolution rapide a limité son potentiel de garde en ne lui laissant qu’un charme discret de moins en moins perceptible au fil du temps.