Cheval Blanc chez vous / SERVIR ET ACCORDER

Au détour de cette rubrique, Cheval Blanc souhaite partager avec vous conseilsdétails et points de vue pour rendre votre expérience de dégustation la plus unique et la plus précise possible

Accorder

L’idée d’accord enfin, est ancrée dans le génome de Cheval Blanc. A l’instar du mariage entre Cabernet Franc et Merlot lors des assemblages, le Premier Grand Cru Classé A s’exprime d’autant plus qu’il se sert accompagné. Si un Cheval Blanc peut s’accorder avec l’intégralité d’un repas, de l’entrée au dessert, il est toujours délicat de donner des suggestions, variant suivant les saisons. Dès lors, à défaut de retenir au risque d’en oublier, il s’avère plus judicieux de désigner ceux avec qui Cheval Blanc s’assurent un mauvais mariage.

De par leur verdeur, ou leur acidité, certains aliments ne mettent guère notre vin en valeur. Citons notamment les tomates, les œufs, la charcuterie sèche (comme le jambon de pays), les concombres, les petits pois, les poivrons, le fromage de chèvre, les bleus ainsi que les fromages à pâte fleurie. Les sauces citronnées ou très végétales (à base d’anis, d’aneth, de fenouil) ne s’avèrent pas non plus favorables à la dégustation. Il convient en outre d’éviter les desserts trop sucrés et de privilégier les plus légers, comme ceux à base de fruits.

En revanche, Château Cheval Blanc s’accorde remarquablement bien à un plat de poisson (lotte, cabillaud, turbot, saint-Pierre…), surtout si un élément de ce plat le rattache à la terre (des champignons, par exemple). Pour des conseils plus détaillés sur l’accord mets et vin, nous vous proposons de vous rapprocher d’un sommelier.

Servir

Après le moment clé qui réside dans le choix de déguster une bouteille, s’articulent les problématiques de service. Dans l’idéal, la température de service se situe entre 15 et 17 degrés. Toutefois, cette règle ne doit pas être inviolable : en la matière, les saisons ont parfois leur mot à dire… Quoi qu’il en soit, il ne faut pas craindre de sortir le flacon de la cave au tout dernier moment, ni de le servir un peu frais, la température montera rapidement dans le verre.

Si la bouteille est âgée de moins de dix ans, il est conseillé de la mettre en carafe durant une heure. Fort de son identité de vin de garde, fruit d’une évolution et d’une transformation propres à un grand terroir, un jeune Château Cheval Blanc risque de se révéler un peu austère à la dégustation s’il n’est pas légèrement aéré au préalable.
En dehors de ce cas particulier, il est d’usage de décanter le moins possible afin de conserver toutes les facettes du vin, d’observer son évolution au fil de la dégustation, d’apprécier son bouquet aromatique, de capter la délicatesse du premier nez. Les premières notes sont, en effet, à la fois les plus délicates et les plus volatiles. De ce fait, décanter un Château Cheval Blanc lui fait perdre une partie de sa complexité, et appauvrit légèrement son récit. Car si l’intensité d’un vin, son atout le plus fort, impressionne aisément, ce qu’il chuchote, et qui témoigne de sa complexité, s’avère souvent plus riche et plus intéressant…

Il est toujours délicat de donner des suggestions, cela restreint le champ des possibles, et varie énormément suivant les saisons

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Vieillir et conserver

Ce qui fait la grandeur d’un vin réside dans sa capacité à se sublimer dans le temps, à se bonifier les années passant. Les vins de Cheval Blanc présentent l’aptitude rare de pouvoir être grands à tout âge, aussi bien jeunes qu’après un siècle de garde pour certains millésimes. 

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Connaître et déguster

Apprécier un vin, c’est aussi connaître son identité, son histoire, son univers et son parcours. L’effet Millésime est fondamental, on peut distinguer à ce titre trois grandes catégories de millésimes de Cheval Blanc.

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