

1958 est une année chaude et plutôt pluvieuse. Le vignoble était encore marqué par le gel de 1956. Ce Cheval Blanc tout en finesse dans sa jeunesse offre encore aujourd’hui des arômes fruités savoureux.


1958 est une année chaude et plutôt pluvieuse. Le vignoble était encore marqué par le gel de 1956. Ce Cheval Blanc tout en finesse dans sa jeunesse offre encore aujourd’hui des arômes fruités savoureux.
Conditions climatiques
Températures et précipitations
Le cycle végétatif de 1958 a débuté par un mois d’avril peu pluvieux mais plutôt frais, suivi de mois de mai, juin, juillet et août chauds et très humides. Le mois de septembre a été très chaud (3,4 °C de plus que la normale) et la pluviométrie fut proche de la normale. Globalement l’année 1958 a été chaude et pluvieuse.

Régime hydrique
Pour se développer idéalement, la vigne a besoin de subir un déficit hydrique progressif durant son cycle végétatif afin de permettre une concentration optimale des raisins. En raison des pluies fréquentes, l’apport en eau a été trop régulier pour que s’installe une contrainte hydrique.

Cycle de la vigne
Les vendanges ont débuté le 6 octobre 1958 et se sont terminées le 19 du même mois. La qualité de la récolte a été moyenne mais le vin a cependant une certaine finesse. Seuls 26 hl/ha ont été produits, avec un degré alcoolique de 11,6°.
Début | Fin | |
Date des vendanges 1958 | 6 octobre | 19 octobre |
Moyenne 1946-2014 | 24 septembre | 8 octobre |
Particularité du millésime
Maturité des raisins et rendement
Rendement (hl/ha) | Moyenne 46 – 14 | |
26,5 | 33,9 |
La dégustation


Ce millésime offre immédiatement un nez très intense de fruits, accompagnées de notes fumées d’âtre et de tabac à pipe. La framboise et le cassis signent ce nez typé par le Cabernet franc. En effet, deux ans seulement après le gel qui toucha particulièrement les pieds de Merlot du domaine, l’encépagement de Cheval Blanc 1958 fut très majoritairement constitué de Cabernets francs.
La bouche est remarquable de tension et de fraîcheur parfaitement préservées. Extrêmement racé, le milieu de bouche est frais et se poursuit jusqu’à une finale d’une grande longueur.
Encore marqué par les stigmates du gel de 1956, le vignoble a pourtant offert un vin fin, très fruité et savoureux.
D’une couleur profonde mais marquée par l’évolution, le vin présente un nez fin marqué par les arômes de fruits rouges comme la groseille. Très doux et soyeux en bouche, le vin est d’un fruité intense et délicieux.